Comédie absurde et tendre pour 6 personnes
De Eric Fernandez Léger
« Quand la détresse rencontre l’imagination, même un pistolet en plastique peut devenir une arme de persuasion massive »
Préface
Bienvenue au « Temps Suspendu », un café breton où l’horloge semble avoir pris des vacances prolongées et où l’ennui, doucement, s’est installé comme un client fidèle. Ici, entre le formica râpé et le tic-tac lancinant d’un vieux pendule, vivent Eugène, Monique et Arlette. Trois âmes que la routine a doucement vernies d’une excentricité touchante, trois figures dont le quotidien s’écoule, paisiblement… jusqu’à ce qu’un événement aussi improbable que désespéré vienne enrayer la mécanique bien huilée de leur torpeur.
Ce grain de sable dans l’engrenage, c’est Jean-Guy. Vingt printemps à peine sonnés, mais déjà acculé par les créanciers et hanté par la menace de perdre ses précieux souvenirs d’enfance en plastique. Sa solution ? Une tentative de braquage aussi courageuse que ridicule, armé d’un pistolet à eau et d’une angoisse palpable.
Mais au « Temps Suspendu », les braquages ne se déroulent jamais comme prévu. Loin de céder à la panique, Eugène, Monique et Arlette vont accueillir cette intrusion avec une nonchalance déconcertante, trouvant dans la détresse du jeune homme une distraction bienvenue à leur propre monotonie. Ce qui s’ensuit est une cascade de situations inattendues, où la logique flirte avec l’absurde et où la frontière entre la légalité et la fantaisie s’estompe joyeusement.
« Du vague à l’arme » est une comédie douce-amère qui explore, avec légèreté et un humour souvent décalé, la manière dont des individus ordinaires peuvent réagir à l’extraordinaire. Elle interroge notre besoin d’échapper à l’ennui, notre capacité à trouver de la solidarité dans les situations les plus improbables, et la valeur que nous accordons aux objets et aux souvenirs qui tissent la trame de nos vies.
Vous croiserez ici des personnages attachants dans leur singularité : un dandy désabusé au passé mystérieux, une tricoteuse rêveuse aux remarques pragmatiques, une nostalgique chroniqueuse d’un passé révolu, et un jeune homme perdu entre ses dettes et ses figurines. Leurs interactions, souvent hilarantes, révèlent une humanité touchante et une capacité surprenante à trouver de la joie et du sens là où on ne l’attend pas.
Alors, installez-vous confortablement au « Temps Suspendu ». Laissez-vous porter par le tic-tac du pendule et le flux de dialogues savoureux. Préparez-vous à sourire de l’absurdité de la situation, à vous attendrir devant la fragilité de ses protagonistes, et peut-être, à vous reconnaître un peu dans leur quête, aussi excentrique soit-elle, d’un peu d’inattendu dans un quotidien parfois trop… suspendu.
Eric Fernandez Léger
L’intrigue
Un braquage raté, trois retraités complices et un pistolet à eau : la recette d’une comédie loufoque sur la survie et l’amitié improbable.
Jean-Guy, jeune homme désespéré, tente de braquer un café avec un pistolet à eau pour sauver sa collection de figurines. Ses otages ? Trois retraités blasés qui, loin d’avoir peur, voient en lui une distraction bienvenue. Ensemble, ils improvisent un stratagème pour monnayer ses jouets auprès de collectionneurs excentriques… jusqu’à ce qu’un vieux réveil au tic-tac suspect ne réveille les soupçons d’un inspecteur tenace.