Préface
Le « miroir du Miró » est une comédie loufoque et tendre où se mêlent quiproquos, mystères artistiques et courses contre la montre. Dans cette pièce, le réel et l’absurde dansent un tango effréné, tandis que deux héritiers désespérés tentent de sauver leur pension familiale menacée de destruction.
Au cœur de l’intrigue, Cristobal et Laïa Torre de las Cumbres, frère et sœur aussi maladroits qu’attachants, multiplient les stratagèmes pour convaincre une experte d’art, une architecte obsessionnelle et une représentante de la fondation Miró que leur modeste hôtel recèle un trésor caché. Entre déguisements grotesques, crises d’angoisse théâtrales et dialogues pétillants, la pièce explore avec humour des thèmes universels : l’héritage familial, la valeur de l’art et l’absurdité des bureaucraties.
Inspirée par l’esprit des vaudevilles et des comédies de Molière, cette histoire joue avec les codes du théâtre classique tout en y injectant une dose de surréalisme miróesque. Les personnages, hauts en couleur, évoluent dans un décor qui devient lui-même un personnage – un lieu où les murs pourraient parler, où les miroirs dissimulent des secrets, et où un canard en plastique en cravate semble aussi crédible qu’un expert new-yorkais.
À travers les rebondissements et les révélations, Le miroir du Miró pose une question essentielle : jusqu’où irions-nous pour préserver ce qui nous est cher ? La réponse, bien sûr, se niche dans l’équilibre délicat entre farce et poésie, entre éclats de rire et moments de grâce.
Que le rideau se lève sur ce chaos organisé, où l’art, l’amour et l’héritage finissent par triompher… non sans avoir semé quelques éclats de miroir en chemin.
Résumé de l’intrigue
Le directeur d’une pension vieillissante, Cristobal Torre de las Cumbres attend avec impatience une spécialiste en matière d’art reconnue mondialement, Madame Smith directrice du musée d’art moderne de New-York. Malheureusement cette dernière se blesse dès son arrivée. Cris doit alors improviser dans l’urgence… Quelqu’un doit prendre la place de Madame Smith pour sauver la pension de la destruction. Le bâtiment est, en effet, frappé d’alignement. L’inspecteur chargé par la municipalité de mener à bien le projet vient, accompagné d’un membre de la fondation Miró, effectuer les vérifications qui s’imposent.