Tragi-Comédie en 5 actes
De Eric Fernandez Léger
Préface
Le rideau se lève souvent sur des scènes que la vie n’a pas écrites, des drames impromptus où les acteurs que nous sommes peinent à trouver leurs répliques. C’est de cette réalité, de cette absurdité parfois déchirante, parfois hilarante, que naît « Ceux qui restent ».
Cette pièce est née d’un paradoxe : comment faire face à l’indicible absence, à la perte irréversible, sans sombrer ? Comment retrouver le chemin du rire quand les larmes menacent de tout emporter ? Nos personnages – Léa, Antoine, Nora, Simon, et un Jérôme inattendu – sont des fragments de nous-mêmes, confrontés au vide laissé par ceux qui ne sont plus là. Ils naviguent entre le désespoir et les éclairs de folie douce, entre la lourdeur du silence et l’urgence de briser cette chape de plomb par n’importe quel moyen.
À travers leurs dialogues, leurs silences, leurs éclats de rire qui sonnent parfois comme des sanglots et leurs larmes qui s’achèvent en sourires, nous avons cherché à explorer la résilience humaine. Celle qui ne nie pas la douleur, mais qui la transforme. Celle qui ne cherche pas à effacer les cicatrices, mais à les faire briller. La vie n’est pas une pièce bien rodée, avec un scénario parfait et des acteurs impeccables. C’est une improvisation constante, un désordre nécessaire où le meilleur, et le pire, peuvent émerger.
Vous y trouverez l’écho de vos propres peurs, de vos propres deuils, mais aussi de votre capacité à vous relever, à vous tenir debout, et à trouver dans l’autre, dans la complicité, la force de continuer le spectacle. Car, comme le disent nos personnages, le rideau ne tombe jamais vraiment tant qu’il y a quelqu’un pour reprendre la réplique, même la plus inattendue, la plus absurde.
« Ceux qui restent » est une invitation à embrasser la complexité de nos émotions, à reconnaître que le rire et les larmes sont les deux faces d’une même médaille, et que la lumière, parfois, ne se révèle que dans les plus profondes fêlures.
L’intrigue
« Ceux qui restent » est une pièce qui plonge au cœur du deuil et de la résilience, explorant comment un groupe d’amis endeuillés tente de reconstruire leur vie. En utilisant la métaphore théâtrale, ils transforment leur douleur en une pièce de vie improvisée, où les larmes côtoient le rire absurde. C’est une histoire touchante et drôle sur la capacité humaine à trouver la lumière même dans les fêlures les plus profondes.