Comédie noire en 5 actes pour 8 personnes
L’écho des secrets
Comédie noire en 5 actes
De Eric Fernandez Léger
Préface
Une comédie noire où la mort n’est qu’un prétexte à la vie.
Dans l’Espagne étouffante de Franco, entre silences imposés et mensonges vitaux, un cadavre devient soudain le meilleur catalyseur des passions humaines. « L’Écho des secrets » est une farce tragique, une valse de culpabilités où chacun se croit meurtrier, alors que la vérité, comme souvent, se cache dans l’absurdité du hasard.
Castañar, petit village figé dans le temps, est un microcosme de l’humanité : on y enterre les morts, mais jamais les secrets. Quand le corps d’Héctor Varga est découvert, toute la communauté tangue entre panique et opportunisme. Le capitaine Álvaro, ancien marin rongé par le remords, croit l’avoir abattu. Doña Carmen, femme influente au passé trouble, s’accuse de l’avoir assommé. Lucía, son ex-femme, avoue l’avoir frappé avec une poêle… Pourtant, le médecin conclura à une mort naturelle.
Mais peu importe la cause du décès. Ce qui compte, c’est ce que les vivants en font. À travers quiproquos et confessions burlesques, « L’Écho des secrets » explore la culpabilité comme lien social, la peur comme ciment, et l’absurde comme seule logique. Car dans un monde où la Guardia Civil rôde et où les murs ont des oreilles, le vrai crime n’est pas de tuer – c’est d’être découvert.
Cette pièce est un hommage à l’art de survivre. À ces mensonges qui nous sauvent, à ces alliances improbables nées dans l’urgence, et à ces amours qui fleurissent sur les tombes mal refermées. Entre Fargo et Buñuel, entre rire et frisson, elle rappelle que la comédie humaine est toujours une tragédie… à laquelle on finit par danser.
Bienvenue à Castañar. Ici, les morts n’ont pas la parole, mais les vivants en abusent.
Eric Fernandez Léger
L’intrigue
Dans l’Espagne franquiste des années 60, dans le petit village de Castañar, le capitaine Álvaro, ancien marin, découvre le cadavre d’Héctor Varga, un homme venu de Madrid, et pense l’avoir tué accidentellement en tirant sur un lièvre. Alors qu’il s’apprête à dissimuler le corps, une série de personnages hauts en couleur s’impliquent dans cette affaire de manière de plus en plus absurde. Chacun croit être responsable de la mort d’Héctor : Doña Carmen l’aurait assommé avec un chausson métallique, Lucía l’aurait frappé avec une poêle… Mais le médecin conclut finalement à une mort naturelle par crise cardiaque.
Au fil des événements, des alliances inattendues et des romances naissent : Pablo et Lucía tombent amoureux, et Doña Carmen se rapproche du capitaine Álvaro. L’affaire se termine dans une atmosphère légère et burlesque, alors que Pablo obtient des récompenses insolites pour lui et ses amis en échange de ses peintures. Une comédie noire sur la culpabilité collective, la solidarité villageoise et l’absurdité du destin.